* lavage et repassage de fines dentelles
* faire revivre les toiles indiennes de Beautiran
* lavage et repassage de fines dentelles
18 octobre 2009 : Château Claron, à l'occasion des Journées Portes Ouvertes dans les Graves, Mireille Picard a exposé ses talents de repasseuse et lisseuse de dentelles précieuses d'autrefois.
le 30 avril 2006 lors de la promenade découverte cantonale annuelle,
avec des fers à repasser "sans électricité" et un lavage en "lessiveuse", une impressionnante démonstration a été faite, à l'ancienne ....(Mireille Picard picardjoel6924@neuf.fr )
* faire revivre les toiles indiennes de Beautiran
BEAUTIRAN...1806-2006 : Bicentenaire : nous faisons revivre les Toiles de Beautiran (1792-1829) dans un modèle inspiré du thème célèbre de la manufacture "L'Art d'Aimer", édité au tout début du XIXe siècle. Le tissu employé pour l'impression des nappes, est une belle cretonne de coton, tissée par la société française VICTOR PERRIN, installée dans les Vosges depuis 1825. A la sortie des ateliers de tissage, la toile écrue est envoyée chez un façonnier, pour être ennoblie ; elle subira une série de traitements pour être prête à recevoir l'impression. Ces traitements, hors les produits utilisés, sont les mêmes que ceux de la Manufacture d'Impression sur Etoffes de BEAUTIRAN, à la fin du XVIII° siècle en France (région bordelaise).
- Le flambage ou grillage : Ce premier traitement permet
de détruire superficiellement, par passage du tissu au dessus d'une flamme, le duvet encore présent après le tissage lui-même.
- Le blanchiment : Le blanchiment a pour but de blanchir le tissu écru, par trempage dans un bain de décoloration. Autrefois le bain était constitué de "noix de galles".
- Le calandrage ou cylindrage : Cette opération qui consiste à faire passer le tissu entre 2 cylindres, permet de lisser la toile et d'obtenir un grain fin. Le tissu est enfin prêt pour l'impression.
La technique d'impression est la même que celle employée depuis le début du XIX° à la Manufacture d'Impression sur Etoffes de BEAUTIRAN, à la fin du XVIII° siècle, à savoir le cylindre, qui a remplacé à l'époque la planche de bois moins précise. Les cylindres, autrefois en cuivre, sont aujourd'hui en caoutchouc (...enfin ce n'est sûrement pas du caoutchouc, mais du poly-quelquechose...). Chaque couleur de la nappe étant imprimée séparement, nous avons donc un cylindre par couleur. Après l'impression elle-même, le tissu est séché, puis recouvert d'un apprêt pour la fixation définitive de la couleur. La nappe est ensuite envoyée dans un atelier de confection pour être ourlée et ensachée. (Sylvie de Boissieu).