Ci-dessous de larges extraits des pages 154 et 155 de l'ouvrage de Florence Mothe : « lieux symboliques en Gironde, trois siècles de franc-maçonnerie à Bordeaux » éditions Dervy.

On lit :
–une proposition d'amendement de l'article premier de la déclaration des droits de l'homme par Condorcet : «Ajoutons un mot à l'article premier de la Déclaration des droits :  « tous les hommes blancs naissent libres et égaux en droits ! »
[...]
–Montesquieu avait remarqué avec un humour grinçant : « une preuve que les nègres n'ont pas le sens commun, c'est qu'ils font plus de cas d'un collier de verre que de l'or, qui chez les nations policées est d'une si grande conséquence. »

[...]

En août 1791, à Saint-Domingue, des esclaves ce soulevèrent, soutenus par des francs-maçons bordelais, dont Bacon de la Chevalerie...[]
Citons le cas d'Hugues Brisset de Montbrun de Pommarède, né à Saint-Domingue d'un père blanc originaire de Castres (Gironde) et d'une quarteronne,  qui devint en 1792 aides de camp du général d'Esparbès de Lussan avec lequel il s'embarqua pour Saint-Domingue pour y rétablir l'ordre. Loin d'être fidèle à cette mission, il s'affirma rapidement comme un des principaux chefs des hommes de couleur les entraînant dans un coup de force dans la nuit du 16 au 17 mars 1791 avec sa légion Egalité, composée en grande partie de mulâtres et de nègres, infligeant au régiment d'Artois une défaite humiliante. Il sera ensuite nommé chef de bataillon puis chef de brigade et mis en arrestation. Montbrun, réhabilité, mènera ultérieurement de brillantes campagnes et finira sa carrière comme gouverneur militaire de Bordeaux.