Saint Médard d'Eyrans : au château d’Eyran, on retrouve George Sand

Au Château d’Eyran, on retrouve George Sand .

Christiane Espeut ; source : note historique rédigée par la famille de Sèze

 

citation : George Sand à Aurélien de Sèze, 10 novembre 1825…

 

 

"Personne ne parle comme vous, personne n’a votre accent, votre voix, votre rire, le tour de votre esprit, votre manière d’envisager une chose et de rendre votre idée. Personne d’autre que vous, Aurélien. "

Joseph Dubernet, propriétaire du château d'Eyran en 1612, sera aussi Premier Président du Parlement de Bordeaux. L’une de ses filles, Anne-Jeanne, épousera Jean Baptiste Gaston de Secondat, président à mortier au Parlement de Bordeaux et baron de Montesquieu .

Elle sera la grand-mère paternelle de Montesquieu.

L’autre fille Béatrix épousera Henri de Raymond de Sallegourde et c’est à elle que la propriété sera transmise.

Les Raymond de Sallegourde conservèrent Eyran pendant cinq générations jusqu’à son séquestre en 1792 comme bien d’émigré. Suzanne-Caroline de Raymond en obtiendra restitution en 1796 et l’apportera comme dot lors de son mariage avec Paul-Victor de Sèze, qui était le frère de Raymond de Sèze, l'avocat de Louis XVI devant la Convention nationale. Médecin, philosophe, professeur et député aux Etats Généraux de 1789, Paul-Victor de Sèze sera le premier Recteur de l’Académie de Bordeaux.

Dans les années 1830, il transmettra la propriété à son fils Aurélien de Sèze, amoureux platonique de George Sand et vice-président de l’Assemblée Nationale. Il en restera propriétaire jusqu’à sa mort en 1870.

Le château s’est transmis de génération en génération et reste encore aujourd’hui la propriété de la famille de Sèze.

Les parties les plus anciennes du château sont datées du XVIème siècle. C’est Aurélien de Sèze qui, vers 1837, fera abattre les murs de la cour fermée pour y installer une grille et y plantera le bouquet de magnolias qui y trône depuis 1855. Le parc est vraisemblablement dans la même configuration que celle qui existait lorsque le révolutionnaire Vergniaud ou l'écrivain George Sand venaient s'y promener.

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