Martillac : La technopole Montesquieu par Jeanie Grenier

* parlez moi de la Technopole Montesquieu par Jeannie Grenier

 

Comme sortie de la forêt pour rencontrer les vignes, la Technopole de Bordeaux Montesquieu vit en symbiose avec la nature environnante. C'est dans ce cadre privilégié que se côtoient trois mondes: celui de la sylviculture, de la viticulture et du développement technologique. Ce dernier a dû avancer à petits pas pour s'implanter. En effet, le projet de technopole de M. Jacques Valade, alors Président du Conseil Général de la Gironde et Secrétaire d'Etat à la recherche, avait été jugé trop ambitieux et ressenti comme une blessure faite aux terres viticoles d'appellation Pessac-Léognan. Ce projet prévoyait l'aménagement de 1200 ha.. Devant les difficultés rencontrées, cette superficie a été réduite à 300 puis à 165 ha.. Jusqu'en 2002, date de la création de la Communauté de Communes de Montesquieu, la Technopole fut gérée par un syndicat mixte. A ce jour, la C.C.M., présidée par M. Christian Tamarelle, et l'association Bordeaux-Montesquieu, présidée par M. Jean Claverie, maire de Martillac, ont repris les missions du syndicat. La C.C.M. assume la commercialisation des terrains et la gestion du site, l'association Bordeaux-Montesquieu prenant en charge le développement technologique et l'accompagnement des jeunes entreprises. Les entreprises confirmées (60) créent 500 emplois et 10 entreprises en pépinière font leurs premières armes bénéficiant d'une aide à tous les niveaux. La technopole a trouvé ses marques: dédiée aux technologies de la communication et aux sciences du vivant, elle offre des partenariats avec les quatre universités de bordeaux et les laboratoires de recherche nationaux (E.N.S.E.R.M., C.N.R.S. et l'I.N.R.A). Elle fait partie avec Bx-UNITEC et Bx-TECHNOWEST des trois sites à la pointe du développement technologique. Le Syndicat viticole de Pessac-Léognan a rejoint le Conseil d'Administration de l'Association Bordeaux Montesquieu. La cohabitation "technologie, science, viticulture" est devenue possible, voire naturelle, peut-être parce que l'esprit du grand homme plane encore sur ces terres; n'était-il pas lui-même à la fois vigneron et membre de l'Académie des Sciences ?

 

 

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