Histoire de la halle de Léognan par Frdéric Durand d'après archives municipales
Il y avait autrefois deux foires dans le cours de l’année et Léognan possédait déjà un marché considérable tous les dimanches. Mais les marchands avaient pris l’habitude d’exposer leurs produits au devant de la porte de l’église, ce qui troublait le bon exercice du culte puisqu’ils obstruaient le passage. La première ordonnance prise le 27 mars 1790 par la toute nouvelle municipalité concerne justement ce problème de la Place de l’Eglise, embarrassée par les divers « marchands de volailles, gibier, biscuits, herbages, fruits, légumes et autres marchandises ». On propose alors d’aller exposer les marchandises en vente sur la grande place du bourg. Une idée reprise en 1809 lorsque l’on décide enfin le transfert du marché public sur la Place du Bourg, mais également l’établissement d’une halle en bois pour mettre à couvert les diverses marchandises. A l’époque, nous trouvions sur le marché œuvres, charrettes d’huîtres ou de moules, troupeaux de cochons, corbeilles de poissons, colporteurs de toiles ou de mouchoirs, marchands quincailliers avec boîtes ou corbeilles, marchands de tamis, de cordes ou de ferraille, marchands de bonbons ou de pâtisseries, marchands d’œufs et de volaille, perdrix, bécasses, canards et autres gros oiseaux, marchands de lapins, de petits levreaux ou de lièvres, marchandes de marrons, herbages, noix, poisson salé, etc.
La Municipalité va alors se heurter à la famille Aubert et l’un de ses descendants, Jean Roze, qui revendiquent la possession de la place où se situe la halle. Un procès s’engage dès 1809 et ne se termine qu’en 1852, la possession des lieux étant déclarée immémoriale par la Commune. Déjà en 1791, le Sieur Arnaud Aubert avait établi sur la place publique une fagotière, une fosse à chaux et un dépôt de fumier, dans le but de s’accaparer des droits de possession…
Une coutume s’était établie à laquelle les nouveaux administrateurs mettent fin avec leur deuxième ordonnance : « les ouvriers administrateurs des droits et des revenus de l’œuvre et fabrique de l’église paroissiale exigent et perçoivent de petites contributions des marchands » qui viennent exposer leurs produits sur la Place de l’Eglise. Par la suite et en exécution de l’arrêté de Monsieur le Préfet du 7 août 1817, approuvé par le Ministre de l’Intérieur, Monsieur le Maire prend lui-même un arrêté le 1er novembre 1817 qui instaure un droit de plaçage pendant la durée des foires et des marchés que chaque marchand se devra de payer au fermier adjudicataire de la halle et des places à l’entour. Il établit également deux marchés dans le bourg, les lundis et samedis. De février 1839 à décembre 1840, personne ne s’étant présenté pour adjudicataire, la Commune doit prendre la location à son compte, en accordant 10% à celui qui se charge du recouvrement. Après 1862, n’ayant de nouveau trouvé aucune personne intéressée, la Commune est obligée de faire percevoir les droits de location en régie par le garde-champêtre. Puis le système du fermage est finalement restauré à partir de 1877, selon les tarifs approuvés par le Ministre de l’Intérieur le 30 octobre 1848.
Tarif des droits de plaçage approuvé par Monsieur le Ministre de l’Intérieur, en date du 30 octobre 1848 :
Pour chaque charrette d’œuvres, de planches, d’huîtres, ou toute autre chargée de marchandises quelconques, par mètre carré (la charrette comptant pour 12 mètres)……0,04 c
Marchand colporteur, par mètre……0,10 c
Marchande de volaille, œufs, poisson, par mètre qui pourrait être réduit à demi mètre s’il n’y a qu’un petit panier, soit légumes, fruits ou tous autres articles qui se mettraient en vente……0,10 c
Pour chaque bœuf, vache ou taureau, censé occuper 4 m de terrain, à 2 centimes ½ le mètre……0,10 c
Pour une vache et son veau 5 mètres……0,12-1/2 c
Pour chaque cheval 4 mètres……0,10 c
Pour une jument et son poulain 5 mètres……0,12-1/2 c
Pour chaque mule ou mulet 4 mètres……0,10 c
Pour un âne ou une ânesse 2 mètres……0,05 c
Pour une ânesse et son ânon 3 mètres……0,05 c
Pour chaque porc 2 mètres……0,05 c
Pour chaque mouton 2 mètres……0,05 c
Pour chaque chèvre 2 mètres……0,05 c
Pour chaque truie et ses petits 2 mètres……0,05 c
Pour chaque veau de lait 2 mètres……0,05 c
Liste des adjudicataires de la ferme de la halle
et des droits de place les jours de marché
Du 15 août 1818 au 14 août 1819 : le Sieur Lapierre, pour 325 francs
1819 : ? pour 102 francs
1820 : ? pour 325 francs
Du 15 août 1825 au 14 août 1828 : Jean Leseure, pour 245 francs par an
Du 15 août 1828 au 14 août 1831 : André Lubert, pour 185 francs par an
Du 1er janvier 1832 au 31 décembre 1835 : Arnaud Basque dit Chalan, pour 155 francs par an
Du 1er mars 1836 au 28 février 1839 : Agathe Lubert épouse Pierre Renateau, pour 295 francs par an
Du 1er janvier 1841 au 31 décembre 1943 : Pierre Renateau, pour 253 francs par an
Du 1er janvier 1844 au 31 décembre 1847 : Jean Sontange, marchand à Léognan, pour 255 francs par an
Du 1er janvier 1848 au 31 décembre 1850 : Barthélemy Renateau, forgeron à Léognan, pour 185 francs par an
Du 1er janvier 1860 au 31 décembre 1862 : le Sieur Sontange, pour 205 francs par an
Du 1er janvier 1878 au 31 décembre 1880 : Jean Augey, marchand à Léognan, unique enchérisseur, pour 140 francs par an
Le transfert du marché a définitivement lieu à partir de 1812 et une halle découverte est installée. Mais n’étant d’aucune utilité la majeure partie de l’année du fait des intempéries, cette première halle est remplacée par un bâtiment couvert en bois, achevé en 1818. C’est le Maire, Antoine Soubervie, qui a fourni tous les bois nécessaires à sa construction, les ouvriers de la commune ayant fourni les avances de la main d’œuvre, remboursables des premiers bénéfices que la location de la halle devait rapporter. L’estimation des travaux a été faite par les Sieurs Jean Lapierre, marchand de bois à Léognan, et Louis Pomier, charpentier à Canéjan, sans doute les constructeurs… La couverture est en ardoises, mais l’ensemble demeure fragile. Aussi, dès le 24 décembre 1818, le Maire fait afficher l’avis qui suit :
« L’intérêt de tous les habitants les oblige à surveiller et à dénoncer à l’autorité municipale les dégradations que l’on pourrait y faire ; en conséquence, il est expressément défendu à toutes personnes, d’attacher aux piliers de la halle aucune espèce d’animaux, aux Bouviers, et charretiers d’accrocher les dits piliers ; il est également défendu de jeter sur l’ardoise, des pierres, ou autres objets qui pourraient la casser ou la déranger. Le Maire confie la surveillance de la halle, à tous les habitants, comme propriété communale, les contrevenants aux défenses qui viennent d’être faites, seront contraints, à la réparation du dommage, sur le rapport de deux témoins : les Pères et Mères sont responsables de leurs Enfants ».
Cependant, avec l’usure du temps, de grosses réparations doivent être entreprises en 1844 par le Sieur Jean Prieu, charpentier. Mais vu le mauvais état de l’édifice et le coût trop élevé d’une ultime réparation, c’est en 1891 que l’on projette la construction d’une nouvelle halle. Afin d’être en rapport avec les embellissements et l’agrandissement qu’a subi le bourg de Léognan depuis quelques années, on décide « qu’il y a lieu de procéder à la démolition complète du bâtiment existant et de le remplacer par un autre du meilleur goût et plus en rapport avec l’importance du chef-lieu de la commune ». C’est alors que dans son testament mystique déposé le 30 août 1894 chez Maître Le Sourd, notaire à Léognan, Mlle Lurguie fait donation d’une somme de quatre mille francs en faveur de la Commune, pour aider cette dernière à la construction du nouveau bâtiment. Mlle Lurguie est propriétaire à Mon Repos et l’on sait qu’un Sieur Lurguie, négociant et membre du conseil, avait élu domicile à Léognan dès 1831.
Archives communales de Léognan
Le plan de la nouvelle halle métallique est dressé en 1895 par Jean Jules Mondet, architecte rue des Remparts n°66, à Bordeaux, mais le coût de sa construction s’élève finalement à la somme de 8461 francs 50 centimes. Les deniers de la Commune ont été employés pour payer le surplus. D’une surface totale de 7,30 m² et supportée par 4 piliers sur chacun de ses côtés, la halle possède au-devant et à l’arrière une grande verrière destinée à se protéger de la pluie et du vent. La façade d’entrée est également ornée d’un petit fronton qui a pu sans doute contenir une horloge.
La halle au temps de sa splendeur
En 1907, la Compagnie des Tramways suburbains de Bordeaux prolonge la voie du tramway jusqu’aux pieds de la halle qui devient le terminus des voitures. La même année, fut également « essayé un service de trams de plaisirs pour faciliter aux familles bordelaises le voyage de Léognan ».
En souvenir des largesses de Mlle Lurguie (par gratitude, la Commune s’est également occupé d’entretenir son tombeau), le Conseil municipal décide le 15 février 1920, soit dix ans après la proposition faite par Monsieur Arthur Carrère, de donner à la place de la halle dite Place de Chanzy, le nom de « Place Lurguie ». Cette place devait être souvent désherbée et en 1935 des travaux s’avèrent nécessaires pour l’évacuation des eaux stagnantes. Ils sont réalisés par Monsieur Thuilière, pour la somme de 2900 francs.
C’est alors que commence une période de lente dégradation de l’état de la halle et de son abandon progressif. Dès septembre 1922, on note que le vitrage est à refaire. La question est mise à l’étude et un devis est dressé en février 1923 par Monsieur Gaudineau, peintre, pour un prix de 350 francs, nettoyage compris. Mais rien n’est entrepris puisqu’en mars 1936 la Commission des Travaux publics (Messieurs Batut, Mauriet, Laffargue et Gaillard) est de nouveau chargée de prendre les mesures nécessaires à la remise en état de tout ou partie du vitrage. Le Conseil municipal déplore alors « de recourir à cette mesure qui entraînera des frais pour la Commune par suite de la malveillance de certains ».
Le 31 août 1936, le Maire en arrive même à proposer de mettre à l’étude la démolition pure et simple de la halle, quitte à la transposer ailleurs s’il y a lieu. Il signale en effet que l’emplacement de cet édifice peut devenir dangereux par suite de la circulation qui s’accroît toujours. Le 6 septembre suivant, deux accidents d’automobile « qui auraient pu être graves » se produisent justement à hauteur de la construction. L’élargissement de la route nationale à cet endroit est demandé… Le Docteur Bordenave est chargé d’établir un rapport et une première offre est faite en vue d’un achat de la halle. Ce qui n’empêche pas la Société européenne de publicité d’y construire un kiosque-abri, et Monsieur Foix, puisatier à Sarcignan, déplace la pompe publique de la Place Lurguie en 1937.
C’est lors de la séance du 5 novembre 1938 que le Maire revient sur le sujet, en présentant une lettre d’un entrepreneur, Monsieur Sicard, proposant le démontage et le remontage de la halle dans la cour du foyer communal. Mais si ce dossier est épineux et prend du temps, c’est que « les habitants de la Commune voient l’enlèvement de cette halle d’un très mauvais œil ». La lecture d’un nouveau rapport est à l’ordre du jour le 27 décembre suivant. Il insiste sur la démolition du bâtiment pour des raisons de sécurité et d’esthétisme urbain en vue de l’embellissement du bourg. Par ailleurs, il est souligné que la halle n’a jamais servi à la fin pour laquelle elle avait été construite, c’est-à-dire de marché. De plus, dans son état, elle ne peut même pas assurer un abri contre la pluie et le vent : « Tout séjour prolongé y est intenable pour des humains. Tout au plus gare-t-elle quelques brouettes ou chariots attendant le retour de son propriétaire », lit-on. Monsieur Giard s’oppose alors ouvertement contre la démolition de la halle et sa transformation en salle de spectacle dans la cour du foyer communal. Il soulève en effet le problème du tramway qui, en son point terminus, s’appuie sur le côté ouest de la halle, n’y gênant en rien la circulation. Par contre, si la place est mise à nue, le tramway deviendra un danger pour le trafic d’automobile puisque la Compagnie des Tramways suburbains refusera de ce lancer dans des travaux pour détourner la ligne, songeant déjà à remplacer les trams par des autobus. Et le poteau de transport électrique à haute tension qui se trouve sur le côté est de la halle, face à la poste, devra encore une fois être déplacé. Finalement, au résultat d’un vote, il est décidé que la halle subsistera momentanément…
Là-dessus la guerre et l’Occupation mettent le projet en dormance. Le 27 février 1941, la route qui borde la Place Lurguie et se dirige vers Saucats est dénommée Avenue du Maréchal Pétain, « en hommage d’admiration et de reconnaissance pour l’œuvre immense et féconde qu’accomplit Monsieur le Maréchal Pétain chef de l’Etat français », insiste (sans qu’on l’y oblige) le Maire de Léognan, Alfred Bertrand-Taquet. La pose de deux plaques s’en suit sur le bâtiment de la poste et sur le bâtiment du foyer communal. Changement de régime oblige, dès le 27 octobre 1944, le président du Comité local de libération, l’abbé Henry Daviaud, décide de rebaptiser l’endroit avenue de la Libération. Depuis le 1er avril 1944, c’est le nouveau cantonnier auxiliaire, Henri Benoît Josereau, qui entretien la halle et la place du bourg.
Le 16 octobre 1954, le Conseil municipal reprend enfin la question de la démolition de la halle et décide de chercher un acquéreur « sans délai et de toute urgence ». Considérant que les matériaux (fonte, fer et tôle) provenant de la démolition ne pourront être utilisés qu’après remise en état et à gros frais, la vente du bâtiment est définitivement adoptée au mois de novembre. Pour un prix de 75000 francs, elle aurait été acquise et démontée par le ferrailleur François Sahun, en début d’année 1955. La dalle de ciment sous la halle et les pierres de taille qui l’entouraient, réservées comme propriété de la Commune pour une réutilisation, sont également démolies. Dès le 9 novembre 1954 des autobus ont été substitués aux Tramways suburbains de la Ligne de Bordeaux-Léognan.
Une tradition veut que par la suite les éléments de la halle aient servi pour la réalisation d’un nouvel édifice dans l’une des stations balnéaires du Bassin d’Arcachon… Son souvenir se perpétue dans les actuelles Halles de Gascogne, achevées en 1998.
Un détail de la toiture de la halle
Evolution de la place publique
En 1748 y est édifiée une croix de mission en bois, peinte en rouge. Elle était plantée en terre, entourée de bâtisse en pierre à hauteur d’appui. Elle sera enlevée par le Curé Réaud et le marché des cochons se tiendra à son endroit au XIXème siècle.
Pendant la révolution, la place accueille les fêtes révolutionnaires et les arbres de la Liberté. Vers 1793, on y construit également une prison, avec un corps de garde. A cette époque, la Commune réclame l’établissement de trois foires dans l’année (30 avril, 17 août et 12 novembre). Projet abandonné mis à mal avec l’arrivée de la Terreur…
Après maintes demandes, « pour le commerce qui doit nécessairement se faire entre les communes riveraines de la Garonne et celles de la Lande, parce que les unes et les autres ont un besoin mutuel de leurs productions respectives », le roi Louis-Philippe prend enfin une ordonnance le 23 mai 1836 : il sera établi deux foires à Léognan qui se tiendront le 30 avril et le lundi après le 15 août de chaque année. Il est alors rappelé que la Commune « offre beaucoup de ressources pour une semblable réunion attendu qu’elle possède une halle, et de nombreuses étables, et écuries propres à recevoir toute espèce de bétail, ainsi que des auberges propres à recevoir beaucoup de monde, qu’elle est placée au centre de plusieurs commerces qui pourront profiter de cet avantage ».
Les jours de foire, chaque bétail occupe un emplacement bien défini. Ainsi, lors de la séance du Conseil municipal du 31 juillet 1836, « il est unanimement décidé que les bœufs et les vaches seront placés sous les arbres de Monsieur Depiot sauf son approbation qui lui sera réclamée par Monsieur le Maire. Les chevaux sur le chemin du Bourg à Rolland, les ânes sur celui du Bourg chez Monsieur Bimar, les cochons sur ceux de Naudet & de Pontaulic ». Le fermier de la halle doit quant à lui fournir un état approximatif de ce que produit chaque foire.
Un texte de 1886 nous renseigne sur la situation à cette époque : chaque foire dure un jour et les denrées comprennent essentiellement les bestiaux, mais « il s’y fait très peu d’affaires ». Autre observation : « autrefois, il y a eu un marché indiqué tous les samedis. Mais ce marché on ne le connaît plus c’est complètement perdu. Il n’y a qu’un peu de vente le dimanche matin sous la halle. Divers. Quelques légumes et quelques poulets ».
En 1908, le Conseil municipal vote la création d’un marché d’approvisionnement local pour la vente exclusive de la production fruitière et maraîchère de la Commune. Il se tient sous la halle, le soir de 5 à 7 heures, les mercredis et samedis de chaque semaine. Les arguments avancés avaient été les suivants :
« 1° Diminution de fatigue et de dérangement ;
2° Suppression possible pour quelques propriétaires des frais d’un cheval ;
3° Facilité de vendre les petites quantités de fruits et légumes, quelques fois trop réduites pour justifier les frais d’un transport à Bordeaux ».
En 1913, un concours de vaches laitières est ouvert à l’occasion de l’une des foires. Il sera abandonné dès l’année suivante, à raison de l’existence de la fièvre aphteuse dans la Commune.
La place publique avant 1955 :
on aperçoit la halle et les acacias ne sont pas encore plantés
En 1953, des acacias Besson sont plantés sur l’ancien terrain de Monsieur Canuyt (acquis par la Commune pour agrandir la place publique), entre la route nationale et la clôture du terrain des sports, par Monsieur Labarrière, pépiniériste local. Cette nouvelle place est alors baptisée la Place des Acacias. En 1959, la Place Lurguie porte encore ce nom avant de devenir la Place Salvator Allende vers 1977.
Place des Acacias après 1955
C’est à la demande de commerçants étrangers à la Commune qu’est créé en 1974 un marché forain hebdomadaire. Il « se tiendra le samedi de chaque semaine de 8 heures à 18 heures sous les acacias, face à la Mairie ». Des droits pour la location des places sont perçus par une régie de recettes municipale.
Véritable bourbier, surtout les jours de pluie, la place du marché est réaménagée en 1978 et dernièrement en octobre 2009, avec des allées et des espaces goudronnés. Les acacias seront également remplacés par des pins parasols.