*** RUE BOUHAUT (ACTUELLE RUE SAINTE CATHERINE) : Le père de Montesquieu utilisait un pied à terre bordelais rue Ste Catherine, se trouvant après le cours Victor Hugo, proche de la rue Tombe l'Oly ; Montesquieu y habita enfant.
*** RUE DES LAURIERS : il résida à nouveau dans une demeure de son père. La seule demeure qui évoque cette époque est celle du restaurant «Les Grenadines» ; à l'intérieur, la salle est typique de l'architecture du XVIIIe siècle.
*** RUE MARGAUX: il y habita au numéro 29. Au début du XIXe siècle, la rue Margaux est petite et Montesquieu très connu ! A tel point qu’ un savant anglais qui visitait Bordeaux, ôtait son chapeau en signe de salut et d'hommage à l’illustre Montesquieu (alors qu’à l’époque il était inconcevable de se promener tête nue).
*** RUE Du MIRAIL : Montesquieu y résidait lorsque parurent les Lettres Persanes. Dans cette rue se trouvent aux numéros 29 et 36 des immeubles du XVIII et XVII siècle.
*** 31, PLACE DES MARTYRS DE LA RESISTANCE : Une plaque a été apposée au n° 31 : «A cette place s'élevait la maison du Doyenné habitée par Montesquieu de 1725 à 1754 ». C'était le doyenné où résidait le frère de Montesquieu. Madame de Montesquieu y séjourna également.
*** 87, RUE PORTE-DIJEAUX: Le n° 87 est actuellement occupé par la Librairie Mollat. Sur le mur une plaque rappelle que Montesquieu y vécut. Montesquieu quitte le doyenné à la mort de son frère en 1754 et loue cette demeures à des Carmélites. Il décèdera deux mois plus tard .
*** 21, RUE SAINT EULALIE : hôtel particulier habité par Montesquieu lorsqu'il était président au Parlement de Bordeaux. (n’existe plus ).
*** de 1705 à 1708, Montesquieu a fréquenté l'Ecole de Droit : 14 rue Porte Basse : une partie du bâtiment du XVI siècle existe encore (non ouvert à la visite : privé) . Desgraves nous décrit ainsi les lieux : « Installée dans un local vétuste dont les 200 mètres carrés étaient à peine suffisants pour accueillir les 80 étudiants qui la fréquentaient ; une grande cour ouvrant sur la rue d’où on accédait par un portail orné des armes de la ville à une salle de cours dont les 5 fenêtres s’ouvraient sur les eaux sales du Peugue coulant à ciel ouvert et charriant des immondices des abattoirs , un cabinet de professeur, et derrière, une petite cour et un hangar».
* une rue, un médaillon, une fresque murale et ... un café,
Du côté du Marché des Grands Hommes, on tombe sur la rue Montesquieu ;
On retrouve en médaillon sur la façade du Lycée Michel Montaigne, Cours Victor Hugo à Bordeaux, le visage de Montesquieu ... qui était un grand admirateur de Montaigne ;
En janvier 2008, la fresque murale du cours du Maréchal Juin se devine encore sous le panneau publicitaire... C'est un Montesquieu en habit de magistrat qui prononce : "Je me croirais le plus heureux des mortels si je pouvais faire que les hommes puissent guérir de leurs préjugés."
L 'Office de Tourisme de Bordeaux (allées de Tourny) occupe l'immeuble du "café Montesquieu" , lieu de rendez vous élégant du Tout Bordeaux depuis Stendhal jusqu'en 1947. ***
***photo ci après : la flèche de l'église Saint Michel (classée par l’UNESCO) :
C'est en cette église qu'a été célébré le mariage de Montesquieu avec Jeanne de Lartigue (30 avril 1715) , mariage austère et discret, puisque aucun membre de la famille n’assiste au mariage, (sans doute parce que l’union d’un membre du Parlement catholique avec une protestante est « mal vue ») ;
* quelques statues remarquables
Ci-après : La première et la deuxième se trouvent au Palais de Justice : l'une sur l’entablement, à l’extérieur, est une sculpture de Maggesi (1802-1892) , en perruque et habit de magistrat ; l'autre à l’intérieur, est une sculpture de Raggi (1790- 1862) , en bottes et manteau de voyageur ; la troisième se trouve à la Faculté de Droit, 35 place Pey Berland, sculptée par Dumilâtre (1882) , Montesquieu a son sourire aux lèvres... la quatrième photo est un "buste de Lemoyne" , réplique par Prévôt au Musée d’Aquitaine (20 cours Pasteur) ;
REMERCIEMENTS : cette page a pu être écrite grâce à des documents gracieusement fournis par les hôtesses de l'Office de Tourisme de Bordeaux ;
*** BIBLIOTHEQUE : Madame Jacqueline de Chabannes (décédée en 2004), dernière propriétaire du Château de La Brède légua en 1995 à la Ville de Bordeaux environ 3500 documents précieux : livres, lettres et manuscrits, consultables sur demande expresse et motivée et adressée a Madame le Conservateur de la Bibliothèque Municipale, 85 cours du Maréchal Juin .