Les Toiles imprimées de Beautiran du château de Mongenan( et autres manufactures des XVIII et XIX siècles) (2)

bea toile-indienne

Ci contre une toile indienne exposée en mairie de Beautiran, qui possède une admirable collection issue de la fabrique Meillier qui a fermé ses portes au milieu du XIX ° siècle . ( description des plaques d'impression dans le livre ci après du musée Lambinet)

L'ouvrage  de Jean-Louis HAUTEMPENNE est  en COMMANDE pour 30 euros .

contact : chateau.mongenan@free.fr

 

 

 

hautempenne frLes Toiles imprimées de Beautiran du château de Mongenan( et autres manufactures des XVIII et XIX siècles)

Construit en 1736 pour le baron Antoine de Gascq, premier Président du Parlement de Guyenne, le Château de Mongenan, en plein cœur des terroirs de Bordeaux est un cru historique, appellation Graves, mais il offre aussi à ses visiteurs « tous les plaisirs du XVIIIème siècle » . Madame Florence Mothe, descendante du baron Antoine de Gascq, musicienne, journaliste, romancière, historienne, mais aussi viticultrice, a ouvert au public sa propriété familiale, le jardin botanique inspiré par Rousseau et le musée du XVIIIème siècle qui offre un panorama complet du règne de Louis XVI à la révolution. Etant à deux pas de Beautiran, le musée expose et conserve un ensemble de toiles imprimées provenant de la manufacture Meillier de Beautiran du début du XIXème siècle, mais aussi des grands centres de production, Jouy-en-Josas, Nantes, la Normandie, l’Alsace…

Jean-Louis Hautempenne, grand collectionneur de toiles à la planche de cuivre, a eu accès à la totalité de la collection du château de Mongenan, qu'elle soit exposée ou non. Il s'est livré à une précieuse étude des sources de chaque toile, démontant les attributions fantaisistes et rendant à chaque manufacture da datation exacte, son graveur et son peintre. L'inspiration des toiles du XVIII° siècle, qu'elles soient de Beautiran, de Jouy ou de Nantes, prend naissance dans les grandes œuvres picturales. Il n'est pas rare de reconnaître un dessin de Boucher, comme dans "Diane et Endymion", une fresque de Guido Reni dans "Le char de l'Aurore", une scène libertine du Bernin, montrant "Apollon et Daphné", un enfant faisant danser un chien comme Boucher le représente dans un tableau aujourd'hui conservé au Musée de Boston, de retrouver les aventures de Télémaque illustrées par Coypel, ou un adorable marmot issu de "Dites-donc, s'il vous plait..." de Fragonard. C'est dire la difficulté de retrouver la juste inspiration dans ces gravures composites, où, de surcroit, les manufactures se sont beaucoup copiées et où les styles d'époque et le talent des graveurs ont maquillé les sources. Composé de 125 pages entièrement en couleurs où l'histoire de chaque toile est contée, "Les toiles imprimées  de Beautiran du château du château de Mongenan et autres manufactures" constitue le premier ouvrage scientifique sur le sujet. Ce livre est le manuel indispensable pour tous ceux qui se passionnent pour ces tissus que l'on a tant mésestimés et qui atteignent aujourd'hui en vente, alors que l'on en a tant détruit ,des prix pharamineux.

 

 

 

 

"Plaques d'impression du Musée Lambinet"

« Diane et Endymion », "Télémaque et Calypso », « Le char de l’aurore », « L’art d’aimer », « Dites merci », « La danse savoyarde », six « toiles de Jouy », terme générique désignant les toiles imprimées. Ces six toiles du début du XIXe siècle, correspondent aux six plaques d’impression conservées au Musée Lambinet à Versailles. Ces toiles dites « toiles à personnages » étaient utilisées comme tissus d’ameublement ; leurs dessins figuratifs étaient empruntés à la mythologie, aux allégories, aux scènes pastorales ou aux romans à la mode, mais aussi à la vie quotidienne, thèmes au goût de la bourgeoisie et des classes moyennes du XIXe siècle. Quelle est l’origine de ces toiles ? Toiles de Nantes, toiles de Beautiran ? Les avis des experts sont partagés. Quant aux plaques, s’agit-il des plaques d’impression originales ou de copies ? M. Barbet a fait don de ces toiles en 1926 ; qui était-il ? Son nom bien sûr, est associé aux toiles imprimées ; Juste Barbet de Jouy était le dernier propriétaire de la manufacture Oberkampf à Jouy-en-Josas, et Henri Barbet était indienneur en Normandie ; cela expliquerait-il l’origine des plaques ? Beaucoup d’interrogations qui aiguisent l’esprit de recherche d’un collectionneur et qui ont fait l’objet du présent document.

 

 

 

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