Léognan (I.N.S.E.E. n° 238)
Cette commune possède différents vestiges archéologiques, depuis le Néolithique jusqu’à l’époque moderne. Bien qu’il ne soit fait aucune mention de découvertes préhistoriques, de nombreuses trouvailles par prospection sont dites d’époque « indéterminée ».
1- Quelques indices lithiques ont été trouvés au lieu-dit « Ruisseau de Bourran » (Carte I.G.N. : Pessac 1537 Ouest), déposés au musée d’Aquitaine.
2- Au lieu-dit « Château de France » (Carte I.G.N : Pessac 1537 Ouest) ont été découverts des silex taillés, également déposés au musée d’Aquitaine.
3- Un éclat de hache polie, daté approximativement du Néolithique, a également été trouvé dans le domaine du Château de la Louvière. Le Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux (Piganeau, 1897) fait également mention de « haches polies trouvées dans les domaines de la Louvière et d’Olivier ». Ainsi, cette commune possède quelques indices d’occupation Néolithique. La découverte archéologique la plus remarquable de cette commune date de l’Age du Fer.
4- En effet, il a été mis au jour au lieu-dit « Petit Rambouillet », 8 chemin du Coquillat, (Carte I.G.N : Pessac 1537 Ouest), en 1975, une sépulture du second Age du Fer, dans une fondation de maison. Cette découverte de J. Sautreau et M. Fouin, est une sépulture à incinération située à 0.40m de profondeur, datant du milieu du IIIe siècle Av. J-.C. Elle est accompagnée d’un mobilier de six vases et d’objets en métal (une épée, une pointe de lance, un lingot, des anneaux de suspension, un bouclier…). Le plan de cette tombe est visible sur la page suivante, issue du rapport de fouilles de Sautreau J. déposé à la D.R.A.C (Sautreau, 1975 ; Boudet, 1987 ;). Le lingot, essentiellement constitué de plomb et de cuivre, pèse 2,490 kg, et semble être le témoin de l’activité « métallurgique » du défunt.
5- A proximité du Château d’Olivier est mentionnée la présence d’un aqueduc gallo-romain. Le Bulletin de la Société Archéologique de Bordeaux (Coureau, 1874 ; Piganeau, 1897), nous renseigne également sur l’existence de cet aqueduc, près du Moulin de Vayres, lieu où les romains captaient les sources. Certaines de ses pièces furent déposées au musée lapidaire de Bordeaux, aujourd’hui le musée d’Aquitaine. Il faut signaler la mention faite de dolmens sur la commune de Léognan : « En 1870, dans la commune de Léognan, dans le domaine de Paquemaü ou Pagnenaü, Léo Drouyn a constaté la présence de plusieurs pierres volumineuses, déplacées pour les besoins agricoles, et paraissent avoir fait partie d’une allée couverte. » (Drouyn, 1875 ; Rousseau, 1972). En réalité, ces dolmens sont situés sur la commune voisine de Villenave d’Ornon, qui n’appartient pas au canton de la Brède . Pour la période médiévale, subsistent peu de vestiges.
6- En effet, l’église Saint-Martin est érigée au XIe siècle, mais une restauration du XIXe siècle ne conservera de l’état originel que l’abside.
7- Il en va de même pour le Château d’Olivier du XVe siècle, qui a été tellement modifié qu’il ne reste rien de son état primitif (Durand, 1851). 8- Le Château de la Louvière a subi le même sort, le château du XIVe siècle étant reconstruit entièrement à la fin du XVIIIe siècle.