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"Le Prince séducteur" à Mongenan
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Capture animations automne 2017

 

 

 

 

 

 

 

La politique est une histoire d'amour

  "On ne peut pas les avoir toutes, mais il faut essayer" confiait François Mitterrand, orfèvre en la matière, à propos des femmes. Mil é tré, comme la Don Giovanni de Mozart, telle est la volonté des hommes politiques qui n'en finissent pas de rédiger leur catalogue dans lequel se mêlent élues, journalistes, starlettes, attachées parlementaires, épouses des collègues, voire Princesses si l'on en croit les vantardises de Valérie Giscard d'Estaing.
Mais qu'est-ce qui fait donc courir les hommes politiques ? Pourquoi un tel appétit de la petite culotte et des situations ambiguës, voire dangereuses pour leur avenir ? Quel besoin, au moment où la situation du pays, la responsabilité de la charge, l'intérêt de la fonction devraient retenir toute leur attention, quel besoin d'accumuler les parties de jambes en l'air et les soirées libertines ?
Ce comportement n'est pas nouveau. De Louis XV, le Maréchal-Duc de Richelieu confiait : "Le royaume tient grâce à Lebel et à moi. Si, chaque matin, le Roi ne trouvait pas auprès de lui une fille pour lui remonter la mécanique, il serait gagné par son hypocondrie et se suiciderait à six heures du soir." Cette observation a été validée par les historiens. Louis XV, dépressif chronique, avait impérativement besoin du sexe pour retrouver confiance en lui. Les petites maîtresses étaient pour lui un besoin si impératif que Marie Leczinska, puis Mme de Pompadour l'ont parfaitement compris et accepté.
Mais souffrent-ils tous du même syndrome ? Doit-on s'imaginer qu'on est aimé pour pouvoir gouverner ? Le sexe est-il l'exutoire indispensable des responsabilités du pouvoir ?
Le dimanche 19 novembre à 17 h au château de Mongenan, Florence Mothe se penchera sur cette grave question. Des grands drames de l'Histoire ( Gabrielle d'Estrées , Saint-Mars, Marie Mancini, l'affaire des Poisons, Marie Walevska) aux Ballets roses, à l'affaire Doucé et à la correspondance amoureuse de François Mitterrand / Anne Pingeot, elle tentera de démêler les nécessités de la fonction de la difficulté d'être homme. Sujet facile en apparence, mais bien difficile en réalité, tant il apparait à chacun d'entre nous que l'amour est une activité à haut risque, délicieuse, certes, mais bougrement compliquée, même si l'on n'est pas Président de la République.

Château de Mongenan 05 56 67 18 11

Visite du musée à partir de 14 h, conférence à 17 h suivie de la dégustation gourmande des vins du domaine.

Entrée 10 €

 

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