Montesquieu vu par ses biographes

* ...des morceaux choisis ...pas toujours bien choisis !

BIOGRAPHIE

Quelques PENSEES - OEUVRE

LOUIS VIAN

Jean BRETHE de la Gressaye une journée à La Brède 

Jean VALLETTE 

EYLAUD

Jean LACOUTURE - diversité de ses domaines et possessions 

La Route de Montesquieu ®

BIBLIOGRAPHIE 

 

* biographie succincte

Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de Montesquieu, est né à La Brède le 18 janvier 1689. C'est de sa mère, Marie-Françoise de Pesnel, mariée en 1686 à Jacques de Secondat, qu'il tient la terre de La Brède, élevée en baronnie en 1130.

Il héritera du titre de baron de Montesquieu à la mort de son oncle paternel en 1716, en même temps que de la charge de Président "à mortier" au Parlement de Bordeaux. Un ancêtre des Secondat avait reçu des mains de Jeanne d'Albret, la huguenote, le fief de Montesquieu, situé entre Nérac et Agen, élevé en baronnie en 1606 par Henri IV.

C'est dans l'église de La Brède qu'il fut baptisé, son parrain était un mendiant de la paroisse nommé Charles, "afin que son parrain lui rappelle toute sa vie que les pauvres sont ses frères".
Homme d'affaires, attentif à l'art de ses vignerons, proche des paysans, conversant en Gascon dont il avait conservé le fort accent, toute sa vie Montesquieu restera attaché à sa "campagne"... Il y trouvera la sérénité propice à la réflexion et à l'écriture.

Il mourra à Paris le 10 février 1755 et, alors que ses parents sont enterrés dans l'église de La Brède, on ignore où se trouve sa sépulture : conséquence de la Révolution.

Se plaisant à observer les mondanités parisiennes à travers les yeux d'un Persan, Montesquieu écrit les "Lettres Persanes" publiées en 1721.
En 1748 il publie "l'Esprit des lois" et en 1750, devenu presque aveugle , "la Défense de l'Esprit des lois".
A sa mort, 5 ans plus tard, Montesquieu laissera à l'Humanité l'œuvre que l'on sait, dont toutes les démocraties s'inspirent encore...

 

 

 

 

 

 

   Montesquieu, le moderne : quelques pensées

 

  • Les lois inutiles affaiblissent les nécessaires.
  • Quand il suffit de corriger, il ne faut point ôter.
  • Il y a une infinité de choses où le moins mal est le meilleur.
  • Le mieux est le mortel ennemi du bien.
  • Corriger suppose du temps.
  • Le succès de la plupart des choses dépend de bien savoir combien il faut de temps pour réussir.
  • Il ne faut rien faire que de raisonnable; mais il faut bien se garder de faire toutes les choses qui le sont.
  • Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie : il ne faut pas être au-dessus des hommes ; il faut être avec eux .

 

    quasiment aveugle . 

Au moment de sa mort, atteint de cataracte il se trouvait quasiment aveugle, c’est un point commun avec son amie Madame Du Deffand à laquelle il disait : "ce qui doit nous consoler, c’est que ceux qui voient clair ne sont pas pour cela lumineux ! » ( extrait de Suffran )

 

* sa mauvaise vue

par Louis Vian extraits CH XVII p 227

 

Sa vue très basse l'avait de bonne heure empêché d'écrire lui-même : à quoi on peut attribuer la rareté de ses autographes. Madame Necker (ref : Mélanges. Paris, Pougen, 1798, t. II. p. 47) ajoute : " C'est peut-être ce qui rendait son style si décousu. Il était quelquefois des heures sans avoir une idée qui lui plût. Son secrétaire était habitué à rester la plume à la main de longs intervalles. Ainsi, lorsqu'il fit le fameux chapitre sur le despotisme (12.Livre V, chap. XIII.), il fut trois heures avant de trouver ces deux lignes. Buffon (Hérault de Séchelles,- Voyage à Montbard.) complète le renseignement : « il était si vif que la plupart du temps, il oubliait ce qu'il voulait dicter, en sorte qu'il était obligé de se resserrer dans le moindre espace possible. Mais une fois la dictée faite, il modifiait seul les détails de style et point le fonds des idées. On connaît sa réponse à d'Alembert (Lettre du 6 novembre 1753) qui lui demandait de traiter, pour l'Encyclopédie, les mots "république " et "despotisme": « J'ai tiré sur ces articles, de mon cerveau, tout ce qui y était. L'esprit que j'ai est un moule on n'en tire jamais que les mêmes portraits. Ainsi, je ne vous dirais que ce que j'ai dit et peut-être plus mal que je ne l'ai dit. Moi, je ne puis pas me corriger, parce que je chante toujours la même chose ».

 

* un trait de caractère de Montesquieu ou un bienfait anonyme ( avec commentaires ...)

 

Montesquieu allait volontiers visiter sa sœur aînée à Marseille. Le premier dimanche de juin 1734, il eut l'idée de faire une petite excursion en mer. Un batelier lui offre sa barque, et les voilà partis. Le promeneur frappé des manières inexpérimentées de son pilote lui en fait l'observation. Le pauvre enfant répond qu'il a en effet un autre métier pendant la semaine et qu'il n'exerce celui de rameur que les dimanches, travaillant le plus possible pour racheter son père pris par des pirates, esclave à Tétouan, et appelé Robert. On revient au port et on se quitte. Six semaines après M.Robert est de retour dans sa famille, qui ne sait à qui elle doit la délivrance de son chef. Mais au bout de deux ans, le jeune homme qui pense toujours à son questionneur inconnu, le rencontre de nouveau. Il se jette à ses pieds avec effusion, en le bénissant et le suppliant de venir voir les heureux qu'il a faits. L'autre nie tout et se dérobe brusquement. Ce bienfait est resté anonyme jusqu'à ce que les enfants de Montesquieu aient, à sa mort, vu dans ses papiers qu'il avait chargé un banquier d'envoyer au Maroc, pour la rançon d'un Marseillais, une somme de sept mille cinq cents francs.

 

Traits de caractère de Montesquieu ( Louis VIAN p337-338-339-340)

La civilisation, qui utilise tous 1es hommes de génie, sait que chacun d'eux a une nature différente. Quelques-uns ne se sont jamais livrés, n'ont point partagé nos passions, sinon par curiosité, et né 'se sont proposé que d'être grands. Ils ont pourtant cru bien d'être aimés de leurs semblables, et ils se ' sont fait connaître d'eux par de bonnes actions et par des chefs-d'œuvre.
On dirait des demi-dieux, nés du cerveau de Jupiter, ne partageant ni le rire ni les pleurs, quelquefois s'occupant des hommes, d'ordinaire habitant les hauteurs sereines de la pensée, dans cette zone limpide de l'atmosphère où les nuages n'arrivent plus, calmes comme Inexpérience, indulgents comme le scepticisme.
Montesquieu, ainsi que Goethe et que Spinosa, paraît avoir été de cette race olympienne. On m'objectera son mot : « Je suis amoureux de l'amitié 1 » . Que répliquer à son aveu : « L'amour a des dédommagements que l'amitié n'a pas 2 ». Ce qui détermine mon jugement, ce sont ses deux déclarations suivantes : « Je n'ai presque jamais eu de chagrin, 'encore moins d'ennui. J'étais l'ami de tous les esprits et l'ennerni de tous les cœurs 3 » . Cette phrase suffirait :« Je ne demande autre chose à la terre que de tourner sur son centre».
1. Pensées diverses. 2. /bd. 3. Ibid." 4. Lettre de Montesquieu à Maupertuis, 25 novembre 1746

Enfin rappelons-nous le trait raconté dans toutes les Morale en action 1 Montesquieu allait volontiers visiter sa sœur aînée à Marseille. Le premier dimanche de juin 1734, il eut l'idée de faire une petite excursion en mer. Un batelier lui offre sa barque, et les
voilà partis. Le promeneur frappé des manières inexpérimentées de son pilote lui en fait l'observation. Le pauvre enfant répond qu'il a en effet un autre métier pendant la semaine et qu'il n'exerce celui de rameur que les dimanches, travaillant le plus possible pour racheter son père pris par des pirates, esclave à Tétouan, et appelé Robert. On revient au port et on se quitte. Six semaines après M.Robert est de retour dans sa famille, qui ne sait à qui elle doit la délivrance de son' chef. Mais au bout de deux ans, le jeune homme qui pense toujours à son questionneur inconnu, le rencontre de nouveau. Il se jette à ses pieds avec effusion, en le bénissant et le suppliant de venir voir les heureux qu'il a faits. L'autre nie tout et se dérobe brusquement. Ce bienfait est resté anonyme jusqu'à ce que les enfants de Montesquieu aient, à sa mort, vu dans ses papiers qu'il avait chargé un banquier d'envoyer au Maroc, pour la rançon d'un Marseillais, une somme de sept mille cinq cents francs.

l. Mercure de France, mai 1775; — Levizac et Moyaant, Cours de littérature. Nouv. édi.t. Paris,Bossange, 1814, l»" loi., p. 178-182.

Sans doute cette action de Montesquieu est belle, comme sont beaux tous ses ouvrages ; mais comme eux, elle offre un caractère de bonté dédaigneuse, venant d'un homme sec qui ne fait le bien que par acquit de conscience. Saint-Vincent de Paul n'aurait pas agi de la sorte ; il a ôté les chaînes d'un captif, mais il ne s'est pas arraché sans pitié à une reconnaissance légitime 1. J'ose le dire, c'est la différence de la charité avec la bienfaisance, de l'amour du prochain inspiré par Dieu avec l'humanité dictée par la justice, et de l'époque précédente avec celle de Montesquieu. Ses chefs-d'œuvre, pleins de patriotisme, d'expérience, de probité, de modération, de vertu civique et de génie, doivent être étudiés et admirés, car ils sont grands et nobles. Leur seule infériorité vient de ce qu'ils ne procèdent que de l'intelligence et ne s'adressent qu'à elle, sans passionner notre cœur ni enthousiasmer notre âme sensible aux belles choses.
« Respectons, honorons donc 2, la libéralité naturelle et raisonnée. Mais reconnaissons toutefois qu'il manque à cette bonté et à cette bienfaisance une certaine flamme, comme il manque à tout cet esprit et à cet art social du dix-huitième siècle une fleur d'imagination et de poésie. Jamais on ne voit dans le lointain le bleu du ciel ni la clarté des étoiles. »
Pourquoi se plaindre et de ce temps et de cette vie de Montesquieu? Le véritable temps et la véritable vie d'un grand homme lie ne commence qu'à sa mort. Car le caractère le plus marqué du génie et sa puissance réelle est d'intéresser la postérité, d'agir sur le sort des peuples et de contribuer à leur civilisation
l. Madame Rolland, Mémoires, édit. P, Faugere, t. II.p. 195-196. ~ Sainte Beuve Causeries du lundi sur Madame Geoffrin.

 

 


  * un seigneur de La Brède après son père 

par Louis Vian p 6-7

Le père de Montesquieu, baron de La Brède, ancien garde du corps du roi, jurât de Bordeaux, né en l654, était éclairé et pieux; la baronne, née en 1668, fut le modèle des vertus chrétiennes, et a laissé une réputation de sainte. Il est bon de se rappeler ici en quoi consistaient alors les droits féodaux, que les services rendus, pendant le moyen âge et la renaissance, par la noblesse, avaient fait accorder à ses descendants. Le seigneur, dans son domaine, avait à l'église une place où, de son vivant, il recevait du curé l'eau bénite et l'encens, et, à sa mort, la sépulture. La taille, le guet, les prises, les douanes, les péages, les corvées personnelles, réservées aux autres, étaient pour lui remplacées par le service militaire à vie. Son fief, exempt du cens, lui permettait de percevoir tous les impôts qu'aujourd'hui l'Etat lève comme contributions directes ou indirectes, avec cette différence qu'alors les roturiers pouvaient toujours les acquitter.


 

 

 

 

 

 

 

 une journée de Montesquieu à La Brède

 

Aujourd'hui, d'ailleurs, il est plus aisé d'évoquer le châtelain de La Brède que d'expliquer le sens de l'Esprit des lois. Nulle part mieux qu'ici on ne peut saisir Montesquieu. Il y est né, y a passé son enfance. Si, jeune conseiller puis président du Parlement de Bordeaux, il était retenu en ville, il franchissait suivant les quelques lieues le séparant du manoir familial. Il n'est resté éloigné de La Brède qu'une seule fois, pendant les trois années que durèrent ses voyages en Italie, en Autriche, en Allemagne et son séjour prolongé en Angleterre… Cependant, il n'était vraiment chez lui qu'à La Brède, source de ses revenus, demeure de sa famille, centre de ses travaux… Et, par une chance bien rare, le château de Montesquieu est resté intact. Les constructions, le parc, l'aménagement intérieur même, n'ont pour ainsi dire pas changé… les siècles ont respecté le château de Montesquieu, et ses descendants ont su le conserver avec un soin admirable… "Je m'éveille le matin… Et cependant, il a toujours la vue très basse, un de ses yeux ne lui permettait de distinguer que les gros objets, et l'autre était atteint de la cataracte. Néanmoins, grâce à son heureux caractère, il se réjouissait rien que de voir se lever le jour, et la gêne de son infirmité ne l'empêchait pas de vaquer à ses occupations… "Quand je devins aveugle… " Il n'est pas invraisemblable de supposer que le châtelain de La Brède employait les premières heures de sa matinée à surveiller son domaine. Il s'est toujours occupé à l'embellir. Depuis qu'il a séjourné en Angleterre, il a eu l'idée de tracer un parc à l'anglaise, avec de vastes pelouses, cernées au fond par la ligne des bois. Il plante, il émonde, il irrigue… Ce propriétaire attentif et avisé, très proche des réalités terriennes, est aussi un seigneur justicier, qui garde précieusement ses titres, qui veille à ce que ses voisins ou ses vassaux n'usurpent pas ses droits, surtout le droit de chasse, qui n'hésite pas à soutenir des procès, et qui donne sans cesse des instructions à son juge seigneurial, Pierre Latapie, pour défendre ses intérêts. L'aristocrate, jaloux de ses prérogatives, reste cependant, dans la vie quotidienne, un homme simple, familier avec ses gens, parlant gascon avec eux, estimant leur bon sens, et toujours prêt à utiliser ses relations à Bordeaux ou à Paris afin de les aider à débrouiller leurs affaires. … Il s'est fait beaucoup d'amis… Il les aime, il leur écrit souvent, il les invite à venir à La Brède… Montesquieu reçoit ses hôtes, entouré de sa famille, et tout naturellement c'est au milieu de la journée qu'il tient compagnie avec les uns et les autres… Madame de Montesquieu… Demeurant habituellement à La Brède. Elle s'intéressait non seulement au gouvernement de la maison, mais à la gestion du domaine. A chaque instant, on lit dans la correspondance de Montesquieu avec ses hommes d'affaires: "Voyez Mme de M., elle vous remettra des pièces, elle vous précisera mes instructions". La journée s'achève. Le soleil a disparu derrière la ligne noire des bois, le tapis vert des pelouses s'assombrit, l'eau frissonne dans les fossés autour du château. Le maître de maison se retire dans sa chambre du rez-de-chaussée, pour veiller seul un moment… Il prenait avec lui le registre des "Pensées", afin d'y inscrire les réflexions qu'il avait faites au cours de la journée...


 

* la vie sociale à l’époque de Montesquieu d'après Jean Valette

 

« Le lieu principal de la paroisse est le bourg . Il y a environ 650 communiants . Il y a un maître d’école qui a succédé à son père. Il se nomme Subervie. Il est de bonnes mœurs. Il n’a d’autre rétribution que ce qu’il perçoit des écoliers. On a fait à son école le catéchisme. Il y a 3 sages femmes qui savent administrer les sacrements du baptême. Monsieur de Montesquieu est seigneur temporel. Il y a un juge, un procureur d’office, un greffier et des postulants. Il y a 2 notaires, Messieurs Giraudeau et Latapie. Il y a 2 chirurgiens qui n’ont pas de gages. Ils sont exacts à avertir le curé quand il y a des malades dangereux. Il y a des pauvres qui ne mendient pas, que l’on secourt du mieux que l’on peut. Le procureur d’office tient la main à l’exécution des ordonnances qui défendent de fréquenter les cabarets pendant l’office divin et à des heures indues. Il n’y a point de désordre public ni scandale . »

Renseignements : extraits d'un recueil de documents des archives départementales pour servir à l'histoire au XVII et XVIII siècle ( Jean Valette 1989)

 

    origine du nom ...Montesquieu, fief situé en Agennais

 

Né Charles Louis de Secondat , en 1689,ayant pour parrain un mendiant nommé Charles, « pour lui rappeler que les pauvres sont nos frères », il est devenu baron de La Brède en 1713 à la mort de son père, puis baron de Montesquieu à la mort de son oncle en 1716 . En 1130, ses ancêtres maternels, seigneurs de Lalande, s’étant distingués au cours de la Guerre de Cent ans, la terre de La Brède avait été élevée en baronnie. En 1686, Marie Françoise de Pesnel apporte cette seigneurie en dot à Jacques de Secondat . En 1689, de cette union naît Charles Louis, élevé pendant 3 ans par la meunière du village ... En 1713, à 24 ans, à la mort de son père, il devient baron de La Brède ; il avait déjà perdu sa mère, à l’âge de 7 ans. Quant aux Secondat, ses ancêtres côté paternel, ils ont largement suivi la cause des rois de Navarre et embrassé la foi réformée. C’est ainsi qu’en 1561, la terre de Montesquieu, fief situé près d’Agen est donnée à Jean II de Secondat qui fréquente la cour littéraire de Marguerite de Navarre, où se pratiquent, dans un esprit de tolérance, les 2 cultes, protestant et catholique . En 1606, cette terre de Montesquieu est élevée en baronnie par Henri IV, pour services rendus … En 1716, Jean Baptiste de Secondat, héritier de cette baronnie, perd son fils unique ; ses 3 frères et une sœur étant rentrés dans les ordres, Charles Louis se voit léguer les biens de cet oncle, à savoir la baronnie de Montesquieu et en même temps la charge de Président à mortier. 3 mois après le testament, l’oncle meurt, en 1716. Montesquieu a 27 ans . Cette même année voit la naissance à Martillac, à Rochemorin, de son premier enfant, un fils prénommé Jean Baptiste comme l’oncle décédé . Et Montesquieu, fils de la pieuse Marie Françoise de Pesnel, baptisé catholique en l’église de La Brède, en 1689, le jour même de sa naissance, épouse , en 1715 , Jeanne de Lartigue, calviniste convaincue ! Mort à Paris le 10 février 1755, vraisemblablement d’une pneumonie, enterré dans un couvent (église Saint-Sulpice ? ) son corps a disparu durant la Terreur révolutionnaire (1792). En 1789, la Révolution a aussi enlevé à ses descendants le fief de Montesquieu, mais pas la baronnie de la Brède …

 

Renseignements : ci contre carte des possessions et domaines de Montesquieu, en Lot et Garonne ; ci-après la carte de la répartition des autres fiefs, possessions du seigneur de la Brède et dont les titres ont été retrouvés le 2 mai 1755, peu après sa mort ;

telechargez la carte des domaines de Montesquieu

 

 

     marque déposée par S I G M 

 

 

* multiples fiefs et possessions de Montesquieu (selon Eylaud et Lacouture)

 

On trouve des traces des possessions de Montesquieu dans les communes de la baronnie (La Brède, Martillac, Saint Morillon), et aussi dans le canton de La Brède celles de Beautiran, Cabanac, Cadaujac, Saint Selve, Léognan, puis dans la CUB à Bordeaux , Gradignan, Pessac, Talence. En Gironde Barsac, Preignac, Cadillac, Cénac, La Tresne, Camblanes, St Médard en Jalles, Neyrac, Quinsac, Cenon, Floirac, Fargues, Langoiran, Arbis, Ste Croix du Mont, Sadirac, Sainte Eulalie d’Ambarès, Baron, Saint Quentin de Baron, Nerigean, Tizac de Curton ; En Périgord : Cuillac ; Dans les Landes : à Gujan, au Teich, et à Mios. En Agenais : Foulayronne, MONTESQUIEU, Clermont-Dessous, Montagnac, Roquefort, Clairac, Agen, Bon-Encontre.

Renseignements : ci-contre, la carte des communes du canton de la Brède et proches où se trouvaient des possessions de Montesquieu;

 

   bibliographie

 

les articles ci-dessus se sont largement inspirés des ouvrages suivants :

Pierre Barrière : "un grand provincial", 1946 ; Jean Marie Eylaud : "les Secondat" ; Desgraves :" Pensées et Spicilège" ; Leo Drouyn : "album 8" ; Perceval : "Montesquieu et la vigne" ; Baurein : "Variétés bordelaises "; Juppé : "Montesquieu" ; Suffran: "Histoire de l’Aquitaine" ;*

cidessous statue de Montesquieu à Bordeaux , place des Quinconces , face à celle de Montaigne 

 

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